Documentation

La Comunication đŸ—Łïž Alternative ✌ et AmĂ©liorĂ©e 👍, ce couteau suisse 🇹🇭des MĂ©mosiens 🏡 pour pouvoir dire au mieux leur vĂ©cu. Le film đŸŽ„ d’un apprentissage âŹ‡ïž

Comment ça parle Ă  la 🏡 « maison des ami-e-s ».
Bonne question ! Merci de …
Et si nous Ă©tions confrontĂ©s Ă  ce blanc dans l’expression et …
empĂȘchĂ©s d’Ă©crire la suite…
Cela dit,❓nous permettrait de signifier question et 🏡 visualiserait une maison avec jardin quand 👍 voudrait dire 👍.

Du picto au geste, la possibilitĂ© d’une autre parole

Bien au delĂ  du simplisme de ce qui ne se veut qu’une petite idĂ©e de l’empĂȘchement auquel sont confrontĂ©s les MĂ©mosiennes et le MĂ©mosiens, la CAA 🟰 tout ce qui permet, du picto au geste en passant par l’oralisation des aidants ou la photo, la possibilitĂ© de raconter un vĂ©cu et de se faire expliquer un environnement.
Dans ce đŸŽ„ âŹ‡ïž rĂ©alisĂ© Ă  la 🏡 « Maison des ami-e-s » par JĂ©rĂ©my Flament et Matthias Bosch du Gapas, la prĂ©paration d’un colloque CAA au cours duquel MÉMO va pouvoir se dire ..



La 📣 Communication Alternative et AmĂ©liorĂ©e est le fer de lance de Margot, ✊ la confĂ©renciĂšre 
 La CAA, la boĂźte Ă  outils qui fait ✌ sociĂ©tĂ© 


Elles sont trois, Margot qui a tant Ă  dire, Mathilde en mĂšre attentive Ă  la soif d’expression de sa fille, Anne l’orthophoniste qui interprĂšte en pictogrammes Margot la confĂ©renciĂšre. Nous sommes Ă  Bordeaux le 21 novembre 2024 Ă  l’occasion du Colloque sur la CAA, la Communication Alternative et AmĂ©liorĂ©e organisĂ© par l’Équipe Relais Handicap Rare de la nouvelle Aquitaine.

« Je savais que Margot porterait ce tĂ©moignage avec sens mais je ne me doutais pas Ă  quel point elle allait s’y investir Â». (Mathilde)

À l’origine, en amphi, de cette prise de parole volontaire et dĂ©terminĂ©e de Margot, une idĂ©e simple : un trouble complexe du langage n’a jamais Ă©tĂ© exclusif d’une phĂ©nomĂ©nale envie de communiquer chez celles et ceux que nous appelons aujourd’hui « Les MĂ©mosiens Â». Il est tout aussi Ă©vident qu’organiser des rencontres sur le handicap rare sans Ă©couter les principaux intĂ©ressĂ©s est inacceptable.
Ce constat des familles et des professionnelles du Centre Robert Laplane vise donc Ă  donner Ă  chacun ses outils d’expression. La CAA est cette boĂźte Ă  outils d’autres modes d’expression que le verbe commun.


Margot, Mathilde et Anne ont donc Ă©tĂ© missionnĂ©es pour expliquer « comment que ça se parle Ă  🏡 la « Maison des ami-e-s).
La prĂ©paration de l’exposĂ© de Margot en fonction de ce qu’elle souhaitait y exprimer s’y est faite en amont avec les professionnelles du centre Robert Laplane.

Son choix s’est portĂ© sur l’importance de parler de la 🏡 « Maison des ami-e-s Â» et de leur souhait d’ĂȘtre entendus. Margot a beaucoup Ă©changĂ© avec sa mĂšre sur la responsabilitĂ© qu’elle avait de parler au nom de tous et ce cette colĂšre qu’ils pouvaient avoir de ne pas ĂȘtre Ă©coutĂ©s, considĂ©rĂ©s et respectĂ©s dans leur entiĂšretĂ© et leur singularitĂ©.


Quand le picto 


« C’était la premiĂšre fois que Margot dormait Ă  l’hĂŽtel et allait s’exprimer devant un tel auditoire

À notre arrivĂ©e au centre des congrĂšs, elle a voulu s’installer sur l’estrade pour ressentir et observer l’amphithĂ©Ăątre. Elle est restĂ©e concentrĂ©e toute la journĂ©e . Elle n’a pas dĂ©jeunĂ© avant son intervention ( c’est une grande gourmande 😉 qui rate rarement un repas ) Elle s’est rattrapĂ©e aprĂšs sont intervention.
 Â» (Mathilde)



Se voyager en pictos 


« J’ai accompagnĂ© Margot pour la soutenir, j’étais triste et en colĂšre 😡 de constater Ă  quel point les professionnels du secteur mĂ©dico social Ă©taient encore loin de bien 👂 « entendre Â» et 📖 « lire Â» cette communication alternative qui est pourtant une aide fondamentale pour celles et ceux qu’ils accompagnent.
La rĂ©ussite de l’intervention de « ma confĂ©renciĂšre Â» prĂ©fĂ©rĂ©e a apaisĂ© cette colĂšre et renforcĂ© mon dĂ©sir d’Ɠuvrer au mieux pour la libertĂ© et les choix de ma fille et de ses pairs de la 🏡
 Â« Maison des ami-e-s Â». (Mathilde)



« Les copains d’abord Â» 
 🏡 2 « Avec eux, soyez MÉMO 2 ! Â»
À l’occasion de ce colloque a Ă©tĂ© Ă©voquĂ©e la crĂ©ation, en milieu rural en nouvelle Aquitaine d’un 🏡 MÉMO 2,
◀ PrĂ©sentĂ© ici par Didier Berjonneaud

« Les copains d’abord Â» est le projet des parents de Till, Perrine et Didier : crĂ©er un lieu pour accueillir 8 jeunes adultes ayant des Troubles Complexes du Langage.
Comme MÉMO et la 🏡 « Maison des ami-e-s Â», c’est un centre pilote oĂč chaque jeune TCL est accompagnĂ© pour vivre sa vie en auto-dĂ©termination et en toute citoyennetĂ© avec la CAA comme outil.
Au cƓur d’un village, MÉMO 2 Â« Les copains d’abord Â» s’inscrit trĂšs concrĂštement dans la citoyennetĂ© : les jeunes interagissent avec les habitants du lieu et participent Ă  la vie Ă©conomique et sociale.
En partenariat avec l’AFHAR-TCL et le Centre Robert Laplane
Pour tout renseignement, contactez :
Perrine Trouslard / 06 62 67 46 63 perrinetrouslard1@gmail.com
Didier Berjonneaud/ 06 60 63 72 94 berjonneaud@gmail.com


Mathilde, Margot, Anne, Didier et Claire 



Documentation

  • Le pĂšre de Lou : Quand elle a su signer : « Je m’en fous ! », ses colĂšres 😡 ont Ă©tĂ© moins rouges …

    « Il nous a fallu sans cesse chercher et inventer. Elle a toujours su Ă©crire Lou. Pour le reste, il faut ruser. Un U accolĂ© Ă  une barre fait un P… et un U renversĂ© et barrĂ© fait un A. Le faire deux fois, c’est Ă©crire PAPA 👍 😊 !
    Comme il est possible de dessiner un visage avec les trois lettres de son nom … »

  • Sylvie Lenormand : 😊 « EurĂȘka ! » quand l’autre dit : « je sais ce que tu veux me dire »

    Sylvie Lenormand dĂ©finit ici la complexitĂ© d’un Trouble dĂ©veloppemental du langage auquel sont toujours associĂ©s des troubles pĂ©riphĂ©riques dont la concomitance ou l’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© limitent les possibilitĂ©s de remĂ©diation. Ils freinent la progression des jeunes et imposent autant une grande inventivitĂ© d’approche et d’outils qu’une constellation d’interventions qui va des premiers concernĂ©s aux « spĂ©cialistes » en passant par les Ă©ducateurs et les familles…

  • « Plaidoyer pour une gĂ©nĂ©ralisation de l’apprentissage citoyen de la communication alternative et amĂ©liorĂ©e »

    Un collectif d’associations et de professionnels des domaines mĂ©dico-sociaux appelle, dans une tribune au « Monde Â», Ă  la mise en place d’un plan massif de financement des moyens et outils de communication Ă  disposition des personnes non verbales ainsi qu’à la formation de tous. PubliĂ© le 10 septembre 2024 par un collectif dans le journal « Le Monde »

  • Corinne, sa mĂšre : « Quand Wilfried ne comprend pas đŸ€š, je simplifie mon vocabulaire ou j’utilise des pictogrammes … »

    Le trouble du langage se dĂ©veloppe dans un tableau pathologique complexe faisant apparaĂźtre la concomitance de perturbations d’une ou plusieurs dĂ©ficiences neurophysiologiques et cognitives.
    Ces perturbations affectent particuliĂšrement le traitement de l’information, que celle-ci soit visuelle, auditive, motrice ou proprioceptive ».

  • « Leur potentiel intellectuel est entravé » : VĂ©ronique Molinaro et les TCL de sa fille Blanche

    « Les TCL, c’est quoi ? » est une sĂ©rie qui vise Ă  mieux comprendre un handicap rare encore mal identifiĂ© en France et par les manuels diagnostiques (DSM et CIM) : les Troubles « Complexes » du Langage. Plus exactement des troubles de la communication et du langage (Ă©mission et rĂ©ception) associĂ©s Ă  d’autres troubles, ce qui rend difficile leur repĂ©rage.

  • « Nina a toujours Ă©tĂ© une petite fille qui avait envie de communiquer ! »Quand Nathalie parle des TCL de sa fille 


    « Les enfants et les jeunes adultes TCL sont atteints d’un trouble du langage congĂ©nital, sĂ©vĂšre et durable (
)
    Le langage est entravĂ© aussi bien sur le plan de la comprĂ©hension que de l’expression et touche plus ou moins diffĂ©rents aspects des compĂ©tences langagiĂšres (syntaxe, morphologie, lexique, sĂ©mantique) ainsi que la pragmatique du langage (
)

  • La bande Ă  MÉMO s’installe Ă  demeure dans La 🏡 maison des ami-e-s Ă  Montreuil

    Ce sont les premiers jours de l’installation de huit jeunes adultes en dĂ©licatesse avec le langage dans « La maison des ami-e-s », un habitat communautaire imaginĂ© pour ces personnes en situation de handicap rare par les associations AFHAR-TCL et GAPAS. Ces derniĂšres ont au moins deux ambitions : l’autodĂ©termination et la citoyennetĂ© pour toutes et tous […]

  • «Il ne dit jamais non, Il est toujours partant ! » Quand Isabel et Daniel , ses parents, parlent des Troubles Complexes du Langage de Rafael

    « Les TCL, c’est quoi ? » est une sĂ©rie qui vise Ă  mieux comprendre un handicap rare encore mal identifiĂ© en France et par les manuels diagnostiques (DSM et CIM) : les Troubles « Complexes » du Langage. Plus exactement des troubles de la communication et du langage (Ă©mission et rĂ©ception) associĂ©s Ă  d’autres troubles, ce qui rend difficile leur repĂ©rage.

  • « Elle a toujours Ă©tĂ© dans la communication ! » Quand Virginie, la mĂšre de LĂ©a, parle des Troubles Complexes du Langage.

     Les enfants et les jeunes adultes TCL sont atteints d’un trouble du langage congĂ©nital, sĂ©vĂšre et durable (
)
    Le langage est entravĂ© aussi bien sur le plan de la comprĂ©hension que de l’expression et touche plus ou moins diffĂ©rents aspects des compĂ©tences langagiĂšres (syntaxe, morphologie, lexique, sĂ©mantique) ainsi que la pragmatique du langage

  • « J’ai vu les yeux de Margot Ă  nouveau s’illuminer ! » Quand Mathilde, sa mĂšre, parle des Troubles Complexes du Langage.

    « Les TCL, c’est quoi ? » est une sĂ©rie qui vise Ă  mieux comprendre un handicap rare encore mal identifiĂ© en France : les Troubles Complexes du Langage. S’y expriment, celles et ceux qui sont en dĂ©licatesse avec la communication; avec une façon de dire ou une difficultĂ© Ă  recevoir la parole de l’autre ; leurs parents…

  • À l’origine de la LSF : « Sciences Chrono », une Ă©mission de France Culture (mars 2024)

    Au XVIIIe siĂšcle les personnes sourdes et muettes Ă©taient encore largement marginalisĂ©es dans les sociĂ©tĂ©s aussi bien rurales et qu’urbaines. DĂ©pourvues d’ouĂŻe, on pensait qu’elles ne pouvaient pas acquĂ©rir de savoir.
    Il a fallu qu’un certain Charles-Michel de l’EpĂ©e fasse l’observation en partie romancĂ©e de jumelles sourdes muettes communiquant par gestes, pour que l’idĂ©e d’une pĂ©dagogie adaptĂ©e prenne toute son ampleur.

  • La parole exceptionnelle et si utile de Jean Oury (1924-2014) pour la comprĂ©hension de l’autre, l’humain

    Au hasard d’une promenade sur la toile, on trouve parfois des propos qui marquent. Ceux, par exemple, de Jean Oury, mĂ©decin psychiatre et psychanalyste, fondateur de la clinique de la Borde qu’il a dirigĂ© jusqu’Ă  sa mort.
    Quand l’autre est singulier, il mĂ©rite qu’on imagine, qu’on invente ou qu’on renouvelle l’attention qu’on lui porte. Ce qui se dit ici dĂ©passe largement le cadre d’une prise en charge et d’une expertise mĂ©dicales. C’est une parole qui dit l’intelligence du rapport humain et une façon exemplaire de faire sociĂ©tĂ©. Pour chacun d’entre nous, d’oĂč et quel qu’il soit, un viatique.

  • Paul tellement bien perçu par sa mĂšre Estelle Laurent : « Il est toujours dans l’interaction ! »

    « Les handicaps rares Ă  composante Troubles Complexes du langage » , c’est le thĂšme de la journĂ©e d’étude organisĂ©e en avril 2018 par le CNR Laplane. Estelle Laurent qui prĂ©side alors l’AFHAR-TCL Ă©voque ici un jeune homme de 22 ans, son fils, grand communicant pour autant qu’on prĂȘte attention Ă  ses modes d’expression et Ă  son dĂ©sir de toujours Ă©changer. Elle a su trĂšs intuitivement le faire et sortir Paul des empĂȘchements auxquels l’assignaient parfois la mĂ©decine ou le mĂ©dico-social 
 Paul « frĂ©quente » aujourd’hui MÉMO.

  • « Les emmener jusqu’au bout de leur vie » Quand, en 1965, Lino Ventura s’attaque aux mentalitĂ©s qui refusent le handicap   »Le RĂȘve de Lino » un film de Delphine Valeille.

    En 1958, la naissance de sa fille Linda va tourner au drame : une jaunisse, des complications et puis un cerveau abĂźmĂ©. Linda restera Ă  vie en situation de handicap. Lino Ventura sait que c’est Ă  BaracĂ© qu’elle trouvera l’accueil et la bienveillance dont elle a besoin, dans une France oĂč le handicap est encore une tare, une honte.

  • « Et tu danses, Lou » : l’histoire peut commencer. On y trouvera ce qu’il faut d’efficacitĂ© et d’errances hospitaliĂšres, d’usines Ă  gaz et de belles solidaritĂ©s, d’anges gardiens et de crĂ©tins patentĂ©s 
 et la langue des signes

    Une famille.Il y a dix-sept ans, tout Ă©tait lĂ , le dĂ©sir, la chambre, les biberons et les couches.Un hasard gĂ©nĂ©tique a mis au premier jour sur le chemin de leur vie commune un invitĂ©-surprise. Une singularitĂ© qui fait que l’enfant Lou prĂ©sente « des troubles sĂ©vĂšres du langage et quelques difficultĂ©s associĂ©es ».La vie est […]

  • MÉMO permet aux jeunes avec des troubles « complexes » du langage de construire leur avenir.

    « Ces jeunes ĂągĂ©s de 16 Ă  36 ans souffrent de troubles complexes du langage (TCL), c’est-Ă -dire une association de troubles concomitants Ă  la fois sur le plan linguistique, tant dans la rĂ©ception que dans l’expression qui engendrent un dĂ©ficit durable de la comprĂ©hension et du traitement de l’information. Chacun a des forces et des faiblesses diffĂ©rentes du point de vue auditif, visuel, physique ou bien encore de la proprioception, la perception de son corps. Ces difficultĂ©s engendrent par moment des comportements dĂ©fis. »
    © Emmanuelle Deleplace

  • Une as des mots : Babouillec racontĂ©e par Julie Bertuccelli


    Cette jeune femme, nĂ© en 1985, diagnostiquĂ©e « autiste trĂšs dĂ©ficitaire », a longtemps Ă©tĂ© enfermĂ©e dans une impossible communication jusqu’à ce que soit mise Ă  sa disposition une boĂźte Ă  lettres. Dans les « usines Ă  gaz » (aucune volontĂ© dĂ©prĂ©ciative dans l’expression; seulement une Ă©vocation de la complexitĂ©) qu’imaginent les aidants -en la circonstance sa mĂšre- pour ĂȘtre avec les personnes handicapĂ©es…

  • paul

    Makaton : l’avis de Paul.

    Le programme Makaton a été créé par Margaret Walker, orthophoniste britannique, en 1972 et introduit en France en 1995.
    Le Makaton est un programme d’éducation au langage. C’est une mĂ©thode augmentative car c’est une approche multimodale qui superpose plusieurs canaux de communication (parole, signes empruntĂ©s Ă  la Langue des Signes Française, pictogrammes Makaton et langage Ă©crit). On peut la proposer Ă  tous les enfants pour lesquels le seul bain de langage n’a pas permis de dĂ©velopper une communication orale fonctionnelle.

  • « La langue des signes est vitale ! » Emmanuelle Laborit …

    « IVT, ça a Ă©tĂ© un combat de trente annĂ©es et je rends hommage Ă  toutes celles et Ă  tous qui y ont contribuĂ©. C’est une victoire mais, pour moi, ce n’est pas terminĂ© parce que, maintenant, il faut faire vivre ce lieu
 Quand on veut apprendre une langue, on va dans le pays et on s’immerge dans sa langue et sa culture. Pour apprendre la langue des signes, on ne peut pas aller au pays des sourds. Pour ceux qui veulent apprendre et Ă©changer avec nous, il y a IVT qui est un lieu artistique et culturel »

  • Stanislas Lyonnet-Marie SĂ©gala. Le gĂ©nĂ©ticien et la directrice de MÉMO.

    Quand le sanitaire et le mĂ©dico social Ă©changent Ă©merge une meilleure possibilitĂ© d’un chemin de soi pour toutes celles et ceux que les troubles complexes du langage rendent plus singuliers. Comme le dit l’institut Imagine que dirige Stanislas Lyonnet, il s’agit bien quand le diagnostic gĂ©nĂ©tique est possible et posĂ© de changer la vie et de renverser le sort.

  • Les Troubles complexes du Langage, 🧐 ?

    Les enfants et les jeunes adultes TCL sont atteints d’un trouble du langage congĂ©nital, sĂ©vĂšre et durable. (
) Le langage est entravĂ© aussi bien sur le plan de la comprĂ©hension que de l’expression et touche plus ou moins diffĂ©rents aspects des compĂ©tences langagiĂšres (syntaxe, morphologie, lexique, sĂ©mantique) ainsi que la pragmatique du langage. (
)
    Le trouble du langage se développe dans un tableau pathologique complexe.
    Sylvie Lenormand ,directrice adj. du Centre National de Ressources Handicap Rares
    FĂ©vrier 2023.

  • Transformer l’offre de service dans le secteur du handicap. Les 100 💡 de François Bernard …

    Droit de vivre dans la sociĂ©tĂ© et de s’y insĂ©rer, libertĂ© de choix, pleine intĂ©gration et participation Ă  la sociĂ©tĂ© ; choisir son lieu de rĂ©sidence, oĂč et avec qui elles vont vivre, ne pas ĂȘtre obligĂ©es de vivre dans un milieu de vie particulier ; avoir accĂšs Ă  une gamme de services Ă  domicile ou en Ă©tablissement, ne pas ĂȘtre isolĂ©es ou victimes de sĂ©grĂ©gation


  • La langue des signes par Elix… Vous avez dit: dictionnaire ? 👍

    Elix est un dictionnaire bilingue français / Langue des Signes Française (LSF) qui fonctionne comme un moteur de recherche : il vous suffit de saisir un mot dans le DicoElix pour qu’il vous propose, en vidĂ©o, le signe associĂ© et sa dĂ©finition en LSF… En tant que plus grande ressource en LSF proposant prĂšs de 21 000 dĂ©finitions traduites et plus de 15 300 signes, Elix sĂ©duit les personnes sourdes comme entendantes.

  • Pierre Delion : pour aider l’autre, la « constellation transfĂ©rentielle »…

    S’il ne fallait retenir qu’une expression de Pierre Delion, ce serait celle-lĂ . Elle dit l’exacte mesure de l’enjeu d’un soin qui implique le psychiatre comme la cantiniĂšre ou le jardinier pour aider l’enfant murĂ© dans son mutisme. Mais plus largement, c’est l’allĂ©gorie d’un collectif, d’une diversitĂ© d’approches pour rĂ©intĂ©grer l’autre dans la communautĂ©. Le psychiatre Pierre Delion a ici la simplicitĂ© et la tranquillitĂ© du passeur. Il dit les effrois ou les surprises acceptĂ©s, la curiositĂ© infinie qu’il a mise avec ses Ă©quipes au service de chacun de ses patients.

  • La comprĂ©hension de l’autre singulier quand l’autiste Asperger monologue son asociognosie … Lire Emmanuel Venet

    Atteint du syndrome d’Asperger, l’homme qui se livre ici aime la vĂ©ritĂ©, la transparence, le scrabble, la logique, les catastrophes aĂ©riennes et Sophie Sylvestre, une camarade de lycĂ©e jamais revue depuis trente ans. Farouche ennemi des compromis dont s’accommode la socialitĂ© ordinaire, il souffre, aux funĂ©railles de sa grand-mĂšre, d’entendre l’officiante exagĂ©rer les vertus de la dĂ©funte. ParallĂšlement, il rĂȘve de vivre avec Sophie Sylvestre un amour sans nuages.

  • Face Ă  face avec la singularitĂ© : le dire chez Ardisson …

    Au tĂ©lĂ©phone, ce jour-lĂ , tu pleures, et tu ries –ton absolu et rassurant sens du coq Ă  l’Ăąne; et tu me bouleverses, et tu m’emplis. Je suis le jouet de tes montagnes russes. Je le sais, j’essaye de m’en prĂ©server, mais l’Ă©motion peut ĂȘtre l’hiver venteux des hommes ou des pĂšres qui questionnent leur rĂŽle. Je me voudrais point d’appui. Mon cƓur peut ĂȘtre d’artichaut et je me pose la question : sommes-nous capables de voir Lou comme cette adulte que tu es devenue?

  • François Bernard reçoit les parents de Lou …

    Dans ce nouvel Ă©pisode d’Handicap, histoire de
 toute la force de l’amour parental s’exprime dans les tĂ©moignages de Pom Bessot et Philippe Lefait.  
    Pom est Ă©ditrice, Philippe, journaliste, une femme et un homme « de mots ». Leur fille Lou, 25 ans aujourd’hui, vit avec des troubles complexes du langage. Un paradoxe pointĂ© d’emblĂ©e et avec lequel la famille a composĂ© pour Ă©crire son histoire.

  • « Les 100 mots de la gĂ©nĂ©tique » de Dominique Stoppa-Lyonnet et Stanislas Lyonnet

    « C’est dans mes gĂšnes ! » ; « c’est l’ADN de notre maison ! »  De la gĂ©nĂ©tique, le langage courant a tirĂ© des expressions imagĂ©es qui parlent Ă  tout le monde. Mais qui connaĂźt rĂ©ellement cette science de l’hĂ©rĂ©dité ? Elle fascine, pour les progrĂšs qu’elle a permis et qu’elle promet, autant qu’elle inspire la dĂ©fiance, Ă  cause de la façon dont elle semble instrumentaliser l’humain.
    De fait, les problĂšmes Ă©thiques qu’elle soulĂšve sont de taille … 

  • « Plus sensible que la moyenne! » Benjamin Lavernhe est autiste Asperger dans le film « Le goĂ»t des merveilles… »

    Depuis la mort de son mari, Louise Ă©lĂšve seule ses deux enfants. Elle a hĂ©ritĂ© de l’exploitation agricole de son Ă©poux, qu’elle gĂšre avec difficultĂ©. Un soir, sur la route, elle renverse un homme, Pierre. Elle dĂ©cide de le ramener chez elle pour le soigner. Mais l’inconnu a un comportement singulier… Le film est issu d’un long travail de documentation sur l’autisme de la part d’Eric Besnard, le rĂ©alisateur.

  • Makaton Paul

    MAKATON : le portrait de PAUL

  • Charles Gardou : les mots d’un pĂšre 


    « Les mots ont Ă©tĂ© mes seuls amours, quelques-uns » Beckett. Charles Gardou connaĂźt la fĂ©rocitĂ© du fauve, celle que le handicap redouble quand il touche l’enfant. Quand le rĂ©el psychanalytique l’a cognĂ©, l’anthropologue et l’universitaire lui a opposĂ© une premiĂšre rĂ©ponse thĂ©orique. La diversitĂ© et la singularitĂ© de l’humain sont devenues son sujet dans une sociĂ©tĂ©, la nĂŽtre, oĂč, dans « le tintamarre des normes », « l’on fantasme le handicap de ne pas le connaĂźtre ». Quand ailleurs il est tout aussi possible de se passer du mot inclusion et d’ĂȘtre dans une communautĂ© naturellement hospitaliĂšre de sort et de destin avec les personnes empĂȘchĂ©es.

  • Et tu danses Lou

    « Et tu danses, Lou » au ThĂ©Ăątre : « Tu surprends ton monde, ta mĂšre, ton pĂšre, les mauvais ouvriers de ta venue sur terre paniquĂ©s dĂšs ton surgissement Ă©pique
 Nous Ă©tions censĂ©s t’accueillir. C’est toi qui nous cueilles. Ton sens innĂ© de l’uppercut ! »

    Un hasard gĂ©nĂ©tique a mis au premier jour sur le chemin de leur vie commune un invitĂ©-surprise. Une singularitĂ© qui fait que l’enfant Lou prĂ©sente « des troubles sĂ©vĂšres du langage et quelques difficultĂ©s associĂ©es ». La vie est facĂ©tieuse : maman fait des livres et papa travaille Ă  la tĂ©lĂ©. L’histoire peut commencer.

  • guide ATOSTI

    Le Guide Atosti

    Vers une société plus inclusive !

    le Guide ATOSTI -Accompagnement Ă  la Transformation de l’Offre de Services par la Transition Inclusive- voit le jour, pour accompagner les organismes mĂ©dico-sociaux ou de droit commun souhaitant s’engager dans une dĂ©marche de transformation de leur offre de services.

  • Le discours d’une mĂ©thode : Reuven Reuven Feuerstein …

    Des mots de minuit #203Reuven Feuerstein – IrĂšne Jacob ©Des mots de minuit – avril 2005  « La mĂ©thode Feuerstein a Ă©tĂ© dĂ©finie par le Professeur Reuven Feuerstein pour venir en aide aux enfants dont les capacitĂ©s intellectuelles n’ont pas Ă©tĂ© suffisamment exploitĂ©es pour leur permettre de faire face aux exigences du cadre scolaire et d’arriver […]